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LES AMPHIPODES : les amphipodes sontdes crustacés de grande taille au corps comprimé . les segments thoraciques libres et ceux de l'abdomen ont des membres .ceux des 3 derniers segments thoraciques sont destinés à la marche . La queue et les 3 premiers tarses caudaux , aplatis , garnis de soies , sont utilisés pour nager , les 3 derniers pour sauter . La femelle transporte sa ponte dans une poche incubatrice sous son corps , le marsupium . exemple : gammare , pallacea quadrispinosa , pondoporeia affinis , ect ...
L'ECHINORHYNQUES : Les échinorhynques sont des nématodesqui vivent en parasites dans le tube digestif de vertébrés , en particulier poissons et oiseaux .Ils sont allongés et arrondis avec un long abdomen et un thorax formé d'un cou et d'un bec armé de nombreux crochets .la femelle produit des milliers d'oeufs par 24 heures . les larves se développent dans les oeufs , mais , expulsées avec les excréments de l'hote , elles poursuivent leur évolution à l'interieur d'un hote intermédiaire , crustacé ou insecte .
ANOSTRACES : Ces crustacés sont dépourvus de carapace . leur tète articulée peut se pencher en avant . ils ont deux paires d'yeux , dont l'une est articulée sur un pédoncule , et deux paires d'antennes . chez les male , une paire d'antennes est crochue .le corps , allongé et segmenté , porte onze paires d'appendices foliacés , munis de soies et de rangées de petits éperons . les pattes , agitées en permanence vers l'arrière , provoquent la propulsion de l'animal , dos vers le bas .ces animaux se nourrissent de végétaux , d'algues en particulier . la femelle transporte sa ponte dans une poche derrières ses pattes . les oeufs supportent le gel et ne peuvent éclore qu'après avoir été desséchés . espèces locales , plutot rares . exemple : sphonophasnes grubei , lepidurus grubei , lynceus brachyurus , ect ....
DAPHNIES : les daphnies , ou puces d'eau , ont une carapace bivalve transparente qui recouvre le thorax et l'abdomen . la tète est couverte d'un bouclier en forme de chapeau et l'abdomen se termine par 2 pinces . la seconde paire d'antennes forme de longs appendices natatoires biramés munis de soies qui , par des mouvements rythmiques , propulsent la daphnie . la plupart se nourrissent de plancton capturé par un mouvement des quatre à six paires d'appendices thoraciques en direction de la bouche via une gouttière ventrale . environ 80 espèces en france , dans tous les types d'eau douce calme . exemple : bosmina longirostris , daphnia cuculata , daphnia pulex , ect ....
COPEPODES : les copépodes sont de petits crustacés qui existent sous 2 formes , libres ou parasites . les formes libres ont une carapace unique qui recouvre la tète et l'avant du corps . le thorax en forme de poire ou ovale porte 5 paires de péréiopodes ( appendices locomoteurs ) . l'abdomen est étroit , dépourvu de pattes , mais il a une paire de cerques plumeux . les antennules , longues et non ramifiées , participent à la nage en mème temps que les pattes thoraciques . la femelle transporte sa ponte dans un ou deux sacs ovigères qui peuvent ètre allongés chez les formes parasites . nombreuses espèces . exemple : canthocampus , cyclopes , diaptomus , ect
OSTRACODES : les ostracodes ont le corps entiérement recouvert d'une carapace bivalve servant de branchie et maintenue fermée par un muscle et un ligament . cette carapace est souvent calcifiée , ce qui donne aux ostracodes un aspect de coquillage . seuls une paire d'antennes , une paire de pattes thoraciques et l'abdomen en deux parties , couvert de poils , dépasse de la carapace . les formes nageuses ont des touffes plumeuses sur chaque paire d'antennes et se déplacent par bonds dans l'eau . les formes rampantes utilisent les soies locomotrices des antennes , l'autre paire d'antennes étant équipée d'une grande pince . les ostracodes sont pour la plupart végétariens et se nourissent de feuilles en décomposition . les formes nageuses se nourrissent plutot de plancton . les plus grands sont des prédateurs . exemple : candona candida , cypridopsis vidua , notodromas monacha , ect ....
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La moule zébrée (Dreissena polymorpha) est un mollusque bivalve d'origine russe (la mer Caspienne). D'une taille plus petite que ses cousines marines, elle se nourrit de plancton par filtration de l'eau. Considérée comme invasive dans de nombreux pays où elle a été répandue hors de son milieu d'origine, elle peut former des "récifs" très épais et compacts. Venue de l'Europe de l'Est via les canaux, puis transportée par les navires, elle a envahi progressivement les écosystèmes d'eau douce d'Europe et d'Amérique du Nord en se fixant sur la coque des bateaux et en colonisant peu à peu de nombreux canaux, lacs et cours d'eau. Cet organisme invasif cause d'énormes problèmes aux utilisateurs d'eau en obstruant des conduites, en bloquant des écluses ou en rehaussant les radiers. Elle peut supplanter puis éliminer d'autres espèces moins résistantes. Cette espèce n'est habituellement ni consommée, ni commercialisée, et elle peut accumuler des quantités importantes de toxines, dans la chair, mais surtout dans la coquille (métaux lourds) qui lui sert d'organe de protection contre les substances toxiques. Le rat musqué en consomme de grandes quantité en hiver quand les nourritures végétales manquent. Les moules ouvertes et mangées par le rat musqué sont reconnaissables car toujours ouvertes de la même manière.
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Anodonta est un genre de mollusques bivalves (moules) d'eaux douces. C'est dans le genre Anodonta que l'on trouve les espèces des plus grands bivalves d'eau douce d'Europe. Les coquilles sont en général fines. Les larves Glochidium se fixent uniquement sur le corps des poissons entre deux écailles ou sur les nageoires mais non sur leurs branchies. Les anodontes vivent et se déplacent lentement au fond de l'eau grâce à un pied unique. Ils préférent les eaux calmes dans lesquelles, enfoncés dans la vase, les individus entrouvrent leur coquille pour laisser passer leurs siphons respiratoires. Ils sont d'excellent filtres et, par leur action, participent à la purification de l'eau. En contrepartie, ils peuvent accumuler des polluants toxiques dans leurs tissus . Ces mollusques sont convoités par certains poissons .
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Les lentilles d'eau forment souvent une couche verte à la surface des eaux dormantes. Elles y trouvent toute la lumière et l'eau disponible, jusqu'à être néfastes aux autres plantes de la mare (principalement d'un point de vue de la photosynthèse). La reproduction est principalement asexuée. Les lentilles se reproduisent par division : elles se séparent en deux pour former deux plantes distinctes. C'est par ce mécanisme que les lentilles peuvent coloniser rapidement la surface des mares et des étangs. Il existe 6 espèces de lentilles d'eau en France dont voici la liste :
- Lentille d'eau sans racines (Wolffia arrhiza) Cette lentille est la plus petite plante à fleur d'Europe, mais ne fleurit pas en France. On la reconnait à sa petite taille (entre 0,5 et 1 mm.), mais aussi à l'abscence de racine. Frondes minuscules sans racines, ni nervures. Flotte à la surface des eaux dormantes. Assez rare.
- Lentille d'eau mineure (Lemna minor) Lentille de 1,5 à 5 mm de diamètre, ovale, vert pâle, plane avec une seule racine. Fleurit en Europe. Flotte à la surface de l'eau. C'est la plus commune des lentilles françaises et on la rencontre dans la plupart des régions.
- Lentille d'eau bossue (Lemna gibba) Lentille de 2 à 5 mm le plus souvent en forme de poire, de couleur verte à brun-rougeâtre. La surface inférieure est fortement renflée, avec des bosselages et une seule racine, ce qui la rend facilement reconnaissable. Flotte à la surface de l'eau. On la rencontre souvent associée à d'autres espèces de lentilles.
- Lentille d'eau trilobée (Lemna trisulca) C'est une lentille facilement reconnaissable, grâce à sa grande taille (5 à 15 mm), et à ses frondes obliques et translucides. Ne flotte pas à la surface de l'eau comme les autres lentilles mais est la plupart du temps submergée. Les feuilles restent liées pendant longtemps, ce qui peut former des groupements d'une dizaine de feuilles ou plus. Monte à la surface de l'eau pour fleurir.
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Famille: Halorragidacées Origine: Indonésie, Amérique du sud Période de floraison: été Couleur des fleurs: jaune-vert Exposition: soleil Humidité du sol: humide Hauteur: jusqu'à 2 m de long Type de plante: vivace aquatique Type de végétation: vivace Type de feuillage: persistant Rusticité: rustique Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend 45 espèces - Myriophyllum aquaticum l'espèce type Maladies et insectes nuisibles: résistant aux maladies
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Altitude : jusqu'à 1600 m. Taille : jusqu'à 3 m de long. Floraison : de juin à septembre. Cycle de vie : vivace. Habitat : rivières, bassins, fossés, en eau calcaire ou saumâtre, même polluée, de 1 à 3 m de profondeur. Fleurs : fleurs jaune-vert, espacées sur un épi de 5 mm de long. Feuilles : feuilles toutes submergées, filiformes, à base engainante pourvue d'une ligule (comme les Graminées) ; stipules à bordure blanche
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Famille: Nymphéacées Origine: Europe Période de floraison: été Couleur des fleurs: blanc, rose, rouge, jaune, ... Exposition: soleil Type de sol: riche Acidité du sol: neutre Humidité du sol: pied immergé Hauteur: 1 m Type de plante: plante aquatique Type de végétation: vivace Type de feuillage: caduc Rusticité: rustique Espèces, variétés intéressantes: nombreux hybrides Maladies et insectes nuisibles: -
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Gros rongeur gris-brun, dessous du ventre et tour des oreilles orangé, grandes moustaches, incisives orange bien visibles, pattes arrières palmées, queue arrondi. Peau soyeuse recherchée par les pelletiers. Longueur totale : 68 cm à 1 m., queue : 30 à 40 cm. poids : 6 à 7 Kg. Indices de présence : Empreintes, crottes cylindriques, verdâtres et cannelées, effilées à une extrémité, longueur : 3 cm, diamètre : 1cm. Coulées larges de 15 à 20 cm, dans les herbes aquatiques. Le ragondin ne construit pas de huttes mais vit dans un terrier sous berge. Biologie : Animal plutôt solitaire, s'accommodant de nombreux types de milieux aquatiques, essentiellement diurne et discret. Végétarien, mange les plates aquatiques poussant dans l'eau et sur les berges, écorce de jeunes arbres (peupliers) et des racines, coupe de petits rameaux en biseau (saules) surtout en hivers. Dégâts : Aux cultures (maïs), trous dans les berges et les digues d'étangs. Reproduction : Toute l'année, mais surtout en fin d'hiver et au début de l'automne, 1 à 2 protées de 2 à 5 jeunes par an, gestation : 128 à 132 jours. Depuis quelques années, cette espèce connaît une véritable explosion démographique.
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